Dimensions 56 x 32cm
Assez bon état, petit accident restauré dans le bas (3cm).
Emanuel Proweller (1918-1981) est un peintre français dorigine polonaise[1]. Il est lun des précurseurs de la figuration narrative qui privilégie très tôt une manière de peindre en aplat.
Biographie
En Pologne
Emanuel Proweller naît en 1918 à Lemberg, situé alors en Autriche-Hongrie, au royaume de Galicie et de Lodomérie. Il obtient un diplôme darchitecture.
En Pologne, il expose avec dautres peintres et prend également part à des salons. Sa fille unique naît à Varsovie en août 1946, elle deviendra auteure de romans et douvrages jeunesse sous le nom dÉlisabeth Brami[2],[3].
En France
En 1948, âgé de 30 ans, Emanuel Proweller vient sinstaller avec sa femme et sa fille à Paris, ville qui est selon lui la « capitale de la peinture ». Considéré comme un précurseur de la nouvelle figuration, il se pose comme à contre-courant des tendances artistiques de son époque.
Le poète Jacques Donguy voit en lui un grand peintre. Sa peinture se caractérise par une abstraction géométrique, la figuration et la plénitude. Certains lui ont également reproché que sa figuration nétait pas suffisamment figurative. On dit aussi de lui quil sinspira de Duchamp. Il peint à lhuile puis utilise le vinyle pour ses dernières œuvres[4].
Dans ses œuvres, un chien peut être représenté en bleu, des femmes en jaune, orange et mauve. Sa créativité sexprime aussi dans ses couleurs. À partir de 1953, il introduit dans ses œuvres des figures humaines, comme sil sagissait dune forme géométrique. Ses œuvres se caractérisent également par une épure intemporelle.
En 1959, Emanuel Proweller sinstalle à Créteil. À partir de 1965, il vit tantôt en Ardèche, tantôt à Créteil.
Expositions de son vivant
À paris : en 1949, il expose à la Galerie Denise René à Paris, connue pour être spécialisée dans labstraction géométrique, puis chez Colette Allendy dès 1951 jusquen 1958. En 1959, il expose à la Galerie Jean Giraudoux.
À New York, en 1963 à la Greer Gallery.
À Paris, en 1964 à la Galerie Florence Houston-Brown puis à la Galerie Martin Malburet en 1968-1969.
À Villeneuve-les-Avignons en 1969 : "La Magnaneraie".
Une rétrospective de ses œuvres est exposée en 1970 à la Maison des arts de Sochaux.
À Colombes en 1972 à la Maison de la culture et des jeunes.
À Paris en 1973 à la Galerie La Roue, puis à la Mairie de Noisy le Sec. De 1978 à 1980, cest la Galerie Krief Raymond qui lexpose.
À Agen, en 1979, "Art Prospect", "Du signe à la figure".
À Bayonne en 1979, au musée Bonnat.
À Agen en 1981 à la Galerie Montesquieu.
Au Théâtre de Privas en 1981 : il sagit dune rétrospective.
Il a également pris part à des expositions collectives, notamment à celle qui sest tenue en 1971 et 1972 au ministère français des Affaires culturelles, avec 25 ans de peinture française.
Expositions posthumes
Exposition à Bagneux de février à avril 2007[5].
À la Villa Tamaris centre dart à la Seyne-sur-Mer, rétrospective "Courbe de vie" de mai 2007 à juin 2008[6].
À Paris en 2008, à la Galerie du Centre.
Aux Sables dOlonne, au Musée de lAbbaye Sainte-Croix, exposition programmée du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013[7].
Ses œuvres sont également exposées dans des expositions à thème, comme "La Figuration narrative" en 1989, qui sest tenue à lAssemblée Nationale ou à Agen, "LAmour de lArt" au Musée des Beaux Arts de juin à octobre 2007[8].
Quelques-unes de ses œuvres
Gilbert récolte les châtaignes, 1969.
LAngelus[9], en 1972.
Jeune fille au miroir, 1972.
Châtaignier en fleurs, 1972.
Avant lorage.
Souvenir de loccupant, tableau réalisé sur commande.
La rencontre, en 1976
Lever du jour, en 1977.
Bucolique, en 1977[10].
Courbes de vie